La crise mine comme le crédit surendette

Alors que les gouvernements de monde entier (enfin ceux qui ont des banques, des bourses de valeurs, des sociétés d'assurance, des constructeurs auto - soit à peine 10% des Nations de la Planète) peinent à rassurer les marchés sur la pérennité du système financier actuel, il ne faut pas perdre de vue qu'aucun d'entre eux n'économise son énergie pour sortir de la crise. En tous cas espèrent-ils le faire croire.

Notre grand monde capitaliste, animé par l'économie de marché avait pourtant de beaux jours devant lui avec des économies prospères, des citoyens aisés, soignés, nourris, bien dans leur vie. Les lois du marché autorégulé jouaient leur rôle en permettant par le jeu de la concurrence et du consumérisme de servir toujours mieux et plus les intérêts des citoyens.
Le développement de l'emploi salarié permit au plus grand nombre d'avoir accès aux vacances, aux produits de consommation, au confort moderne, aux soins, à l'éducation, au bonheur. Dans l'ordre.
La bourse a été créée pour permettre aux entreprises issues de la révolution industrielle des 18e et 19e siècles de trouver du financement, en s'appuyant sur les nantis, en mal de descendance pour leurs grosses économies. De même que les banques furent à l'origine créées pour abreuver l'économie d'espèces sonnantes et trébuchantes, et assurer aux entreprises les ressources nécessaires à leur développement, permettant par exemple de larges financements d'infrastructures et pérennisant par la même la notion d'emploi durable.

Mais la machine s'est emballée! Le capitalisme bénéfique a été dévoyé par la soif de pouvoir, pour le plaisir des puissants et pour le malheur du plus grand nombre qui n'ont accès qu'aux miettes des premiers.

En effet tout comme Karl Marx le concevait, il ne faut pas tant s'en prendre au capitalisme qu'à ses rapaces au ventre arrondi de suffisance. Ce serait exonérer ces hommes de la responsabilité qui est la leur que d'accuser le concept lui-même.
Si le rôle des monnaies dans l'intermédiation économique est bien fondé, ceux de l'accumulation du capital et de la spéculation n'ont comme explication que les plus vils penchants de l'homme moderne pour l'argent comme fin et non comme moyen, pour la possession et non plus le partage, et enfin pour l'expression de sa supériorité sur les autres.
Car c'est bien ainsi que se résument les rapports des hommes entre eux, mais aussi le rapport entre les hommes et la société.

Plutôt que de contribuer au développement du bien (et des biens) collectif, l'économie n'a eu de cesse de détruire l'individualité des hommes en les rendant dépendants de leur accession ou non aux miriades de biens de consommations qui les consommaient plus qu'il ne leur apportaient du bien.
L'aliénation des travailleurs à leur source de revenus a conduit les puissants à abuser de la force de travail des hommes, simples unités toujours trop pesantes sur la masse salariale.

Les sociétés modernes ont glorifié l'Economie au point de lisser les héritages culturels, les influences cultuelles, les particularités locales, avec pour but de standardiser les envies et les modèles, donc les consommations. Ôtant aux hommes leurs repères ancestraux, éloignant l'humain de la Nature, la société a fait place au règne de l'abondance, de l'avoir ou du paraître.
Occupant l'espace laissé libre par l'éloignement des spiritualités, par l'abandon des racines qui lient l'humanité à la terre, et l'affaissement des piliers familiaux, les marques sont aujourd'hui devenues les seuls repères des perdus. Si l'économie est la religion la plus païenne, elle a donc ses dieux (argent et pouvoir), ses ministres (surtout parce qu'ils dominent), ses dogmes (dont le droit des affaires), ses madrasas (ou écoles de commerce), ses icônes (les marques) et autres signes ostentatoires(les monnaies fiduciaires, les biens de consommation).


Un autre pas est aujourd'hui franchi depuis moins de 50 ans. L'accélération du rythme d'apparition des besoins et parallèlement l'arrivée de produits providentiels à même d'étancher ces nouvelles soifs.
A l'échelle du ménage moyen comme à celle des Etats, la profusion d'occasions de dépenser a suivi un rythme bien supérieur à l'augmentation des ressources permettant de les financer. Les Nations comme les particuliers ont une vision actualisée de leurs revenus et envisagent désormais sur un plus ou moins long terme les flux de leurs dépenses et de leurs recettes. Bref ils dépensent l'un et l'autre plus que ce qu'ils n'ont aujourd'hui, grâce à l'argent qui est maintenant l'objet d'un marché pour lui tout seul.

A l'origine instrument de réserve, puis intermédiaire des échanges, puis étalon, l'argnet cumule désormais ses mandats avec celui de bien de consommation, avec ses acheteurs et ses vendeurs... à prix d'or! Car pour dépenser plus qu'ils ne gagnent, les ménages peuvent avoir recours au crédit, fabuleuse invention qui consiste en quelque sorte à louer de l'argent que l'on envisage de gagner plus tard pour pouvoir s'acquitter de ses dettes. Inch'allah!
Idem pour les états dont les mauvaises habitudes dispendieuses ont depuis longtemps déjà rendu inefficace la simple remise en route de la planche à billets. Comprenez que pour avoir de l'argent il ne suffit pas aux Etats d'imprimer plus de billets, sous peine de voir les prix grimper et le cours de la monnaie diminuer.

Les états sont donc contraints de trouver des financements sur les marchés internationaux auprès d'acteurs qui ont les poches déjà remplies mais qui souhaitent qu'elles débordent... leurs poches.
Ces états sont alors aliénés à leurs créanciers, eux-mêmes d'autres Etats plus bridés ou des groupements de seniors plus ridés, qui les tiennent bien là encore par les bourses. Tout le monde vit à crédit, au risque de perdre toute crédibilité!

voilà donc l'ultime arme du capitalisme d'Etat avant sa chute, le crédit. Si la religion fut un temps l'objet de guerres d'expansion puis taxée d'opium du peuple, il faut aujourd'hui partir en croisade contre les sociétés de crédit, ces usuriers des temps modernes et ses "dealers de chic". Véritables dévoyeurs des âmes faibles, ces vendeurs de crédits à la consommation, s'ils poussent nombre de ménage au surendettement avant la faillite, semblent destinés finalement à faire taire les bouches affamées. La porte et la bouche closes, le ventre plein et le compte en banque vide aujourd'hui mais aussi demain, voilà ce qui rassure les gouvernants et leurs permettent de vous tenir en laisse. Pas vache pour autant, ils vous laissent la télé, petite fenêtre de liberté ouverte sur le monde mais c'est vous qu'elle enferme.

c'est aussi ce que doivent penser les créanciers de l'Etat français, masse impersonnelle de gros fonctionnaires et de petits notables inhumains. Cet Etat est endetté bien au delà de ce que l'on avait promis à la commission européenne. "mais que voulez vous, c'est la crise là, arrêtez de raisonner en petit fonctionnaire strasbourgeois.
Sinon dans cinq minutes vous allez nous rappeler que près de 75% des biens de consommation qui circulent dans nos économies sont fabriqués en Chine, et que près de 50% du total de la dette publique est étrangère".

Et si comme ce sera bientôt le cas pour les millions de ménages endettés, les états créanciers nous envoyaient les huissiers.
Aurions nous toujours les mêmes valeurs?

3 milliards pour sauver Dexia, c'est bien. combien pour sauver l'état français?
pour les ménages surendettés, désolé les caisses sont vides!

Cassons ces cons de pauvres














On n'est plus à une surprise près avec ce gouvernement qui présente certes des signes d'ouverture mais plutôt des frontières que de l'esprit.
qu'ils n'aient pas de convictions, de vision, ni de compassion débordante pour ceux qui ne sont pas dans la finance ; tout cela passe encore, car ce sont eux les plus tristes.
Qu'ils veulent donner du travail à tout le monde, pourquoi pas s'ils n'accusaient pas de paresse les chercheurs d'emploi!
Qu'ils souhaitent que les africains soient heureux chez eux, c'est louable mais s'ils avouaient leur vrai dessein de négation de l'humain et de division des hommes.

Après le délit de stationnement génant de tentes salvatrices, ils veulent maintenant rafler les pauvres mal logés pour qu'ils ne meurent plus à la une des médias.

Je qualifierais volontiers cette mesure de cynisme mais ce serait prêter une once d'intelligence à ces gens d'en haut qui se montrent si bas!

Alors je me range comme les ministres coupables d'ouverture, comme les français d'origine étrangère discriminés mais positivement, comme ceux qui travaillent plus pour gagner un peu avant la fermeture définitive de leur entreprise : tous derrière notre empereur cathodique pour vous livrer ce triste dessin que je ressors pour l'occasion. Saint exupéry priez pour nous!

Un mot d'ordre : TUONS DONC LES PAUVRES ILS NE SERVENT A RIEN pour aider le gouvernement, pour aider la France!

c'est dommage on aurait pu tuer la pauvreté, mais là faut pas déconner! c'étaient des promesses de campagne!

Think Global, Act Local! qu'est-ce qu'on attend?

La mondialisation ne peut pas être vaincue, combattue, ni critiquée sans prendre le risque de défoncer des portes ouvertes, d'annoncer le péril alors qu'il est déjà là ou plus futilement de name-dropper quelques idéologues cramoisis. La conviction est pourtant dans nombre de ces âmes contestataires, mais elle est inopérante car elle accuse seulement l'inéluctable, car elle recherche les fautifs et non les erreurs, moins encore les remèdes.

Les sociétés modernes ont généré le mal qui les dévorent peu à peu. Les sociétés développées ont légalisé l'eau de feu qui détourne les yeux du plus grand nombre des manigances des dirigeants qui ne guident rien de plus que leurs propres intérêts.
Qui n'a jamais succombé à la dégustation d'un kiwi, d'un ananas, d'une glace à la vanille naturelle... au milieu du froid hiver des pays aux climats tempérés.
Qui n'a jamais profité d'un petit haut super sympa ou d'un jean trop bien taillé à prix réduit car fabriqué au bengladesh.
Qui enfin peut nier l'espoir et le progrès que représente l'ouverture d'une unité de fabrication délocalisée de 300 personnes pour une petite ville de l'Europe de l'Est.

Pour satisfaire les besoins générés par l'auto-suggestion, les conflits du reflet, la compétition, la sécurité et le labeur des hordes mercantilistes qui ne voient souvent jamais les produits qui les font vivre ; pour consommer donc exister, la société immédiate, celle qui a abaissé l'humain à l'état d'être chroniquement régressif, pressé, anxieux, déboussolé et arriviste, a ainsi livré sa propre vision du partage à l'échelle planétaire.

La mondialisation ne serait donc que la nouvelle évolution pandémique d'un cancer qui rongent les hommes depuis qu'ils ont abandonné leur nature animale, depuis qu'ils ont commencé à surexploiter les richesses de la terre mère, depuis qu'ils ont fait des lois pour encadrer l'exploitation par quelques uns des richesses produites par tous, depuis qu'ils ont érigé leurs valeurs-totem, virtuelles et financières.
On peut certes s'arrêter sur des drames humains particulièrement éloquents pour illustrer les conditions de la mondialisation et ses conséquences actuelles pour des millions d'humains. Pointer du doigt c'est déjà lutter, mais attention à ne pas trop regarder le doigt!

Essayons d'aller ensemble à l'étape au dessus du discours contestataire.
L'objectif est de faire taire les bavardistes professionnels ou les abuseurs de langage, complices par nature d'occulter le fond au profit de la forme.
Le but est d'échapper au rideau de fumée que nous opposent les dirigeants avec la complicité des médias, traînes de filets perfides d'un système à la dérive.


Le diagnostic est que nous sommes allé trop loin pour pas grand chose et pas assez loin sur de nombreux points. Mais tout n'est pas noir dans ce qui nous entoure, bien au contraire. Notre quotidien est agrémenté d'inventions qui sont tellement incontournables qu'elles devraient être au contraire à la portée de tout humain qui le désire. Elles sont le fruit de la puissance de la pensée humaine héritée de l'homo sapiens et de l'ingénierie qu'a su faire évoluer l'homo faber. Sans nul doute.

L'appétit insatiable pour les richesses et l'altitude grisante des cercles du pouvoir ont conduit les sociétés modernes à glorifier au même plan un futur ex président, une nouvelle ancienne star de la télé et une énième variété de chips sur-lipidée ou de céréale extra sucrée. tout est image. Tout est marchandifié.

Les êtres ont donc pensé, puis fabriqué, et enfin consommé sur des millions d'années. Désormais ils se consument. Faisons le pari que toutes ces compétences accumulées depuis des générations nous permettent d'en faire maintenant le tri. Qu'elles nous permettent d'entendre l'appel de l'instinct de survie collectif et de nous guider tous ensemble vers des solutions qui résonneront sur toutes les terres habitées.

A contrario, la globalisation, fruit de la main de l'homme, est bien l'accélérateur de l'érosion de l'humanité. Partout on lutte contre la diversité, de couleur, de culture, de consommation. Pourtant imperturbablement les couleurs se resserrent, la culture sert et la consommation désert!
Organiser l'uniformisation des modes de vie ou de consommation, comme chercher à uniformiser les rêves et prisons des citoyens, laisse à certaines élites de robe le loisir de jouir sur la face des gens d'en bas.
Ah oui l'idée était belle, la mondialisation du confort de vie, la globalisation de la progression de l'espérance de vie, mais les intentions prirent plus souvent la forme de nouveaux marchés à explorer, pour vendre plus, vendre moins cher, vendre plus, baisser les coûts, vendre plus, embaucher, vendre plus, délocaliser.
Certes nos habilités citoyennes ont évolué positivement depuis l'organisation en villages enceints et recroquevillés des esquisses sociétales de la première moitié de notre ère. Mais depuis moins de 20 ans, l'utopie s'appelle village planétaire et tout doit être mondial en empruntant les autoroutes de l'information. Tout va vite et tout est immatériel, intangible. Inutile? La fracture numérique serait un moindre mal si l'on savait panser les fractures alimentaire, sanitaire et sociale de tous.

Pourquoi ne pas conserver une économie de marché, principalement locale mais n'empêchant pas d'éventuels échanges commerciaux avec d'autres provinces ou états. Abandonnant la recherche de profits spéculatifs, les flux financiers locaux doivent permettre de financer l'activité locale en priorité.
Le village planétaire a été bien identifié par des théoriciens de la communication et à ce titre l'apparition de l'Internet est une avancée spectaculaire dans la faculté de rapprocher des individus. S'affranchissant des frontières et du temps compté établis par les humains, le réseau rassemble avant tout, accélère la diffusion de la pensée, des idées et bien entendu des marchandises. L'internet finit d'accélérer le temps humain, au sens maya du terme.
Ainsi Ces villages émancipés du règne des Etats-Nations et des grandes entreprises pourraient très bien favoriser l'émergence d'une gouvernance mondiale, dont le fonctionnement ressemblerait davantage à la démocratie qu'à l'heure actuelle.


Comme j'apprécie tout particulièrement dénicher de bonnes pensées qui n'ont jamais été transposées dans le bon sens, citons ce slogan d'un gourou du marketing des années 1990. "Think global, act local." Il y a beaucoup d'intelligence dans la formule, mais aujourd'hui elle a été interprétée uniquement dans le référent commercialo-marchand, avec pour seul but de décliner localement des concepts édictés par le siège et d'y rapatrier les flux d'information décisionnelle. Bref un outil d'uniformisation des consommateurs au service d'une diffusion toujours plus rentable et plus large des produits de l'entreprise.

Pourtant en politique je maintiens que ce terme est plein d'avenir! Non?

Au pôle Emploi Céline a froid dans le dos

La petite Céline était rentrée à la MORISLAISSE à l'age de 20 ans. Elle était bien dans sa fonction de comptable unique, bien dans sa solitude et tellement bien installée dans un petit appartement à moins de 2 heures de son lieu de travail ; logement pour lequel elle avait obtenu un prêt à taux variable sur 20 ans des plus intéressants.
Ses supérieurs étaient comblés par ce petit bout de femme qui ne se levait de son siège qu'après s'être assurée que le labeur fût achevé. Pas une fois elle n'avait fait faux bond à la Direction pour le traitement des salaires, pour les inventaires ou les bouclages budgétaires. Et puis un matin, de l'air ou plutôt un courant d'air mortifère lui traversa le corps, en constatant comme les ours de boucle d'or, que quelqu'un avait touché à ses affaires, bougé sa chaise et surtout vidé son pot à crayon aux couleurs de son employeur.

Le bureau qui avait été le sien était jonché d'archives et de dossiers divers. Elle pensa d'abord à une erreur, hésita puis prit conscience de ce qui lui arrivait lorsque le mouvement panoramique de ses pupilles dilatées arriva au bout de la table. Au sol reposait un petit carton de feuilles pour photocopieuse dont dépassaient divers objets hétéroclites. A la vue de ses affaires personnelles, dont la valeur était plus symbolique que matérielle, elle comprit que ce carton était plus éloquent qu'un long discours. Comme le Petit Prince, elle comprit que le carton renfermait bien plus qu’un mouton.


John smith est resté profondément marqué par cet épisode et a toujours des contacts avec elle même s'il les souhaiterait plus rapprochés. Il apprit depuis peu que la petite céline est devenue miss lina et qu’elle vit désormais du commerce sur la toile de prestations qui froissent le cœur et les draps.

Après le début de la grande crise de 2009 il faut faire face aux visites incessantes des huissiers, des experts immobiliers et autres agents inhumains dont la vile besogne consiste qui à saisir un bien hypothéqué, qui a évaluer au plus bas le montant de ce bien, tous travaillant avec un professionnalisme de chiens galeux.
Pour ne pas perdre son investissement, et au passage sa petite part de rêve de propriété privée, rêve qui l'avait poussée à voter pour le petit prince en 2005, elle avait traversé le désert du flambant organisme France-Emploi, croisant des conseillers, des chercheurs d'emploi, des perdus mais pas beaucoup de trouvés! Mais rien pour elle. Rien pour une comptable trop zélée, pour cet ange trop ailée, pour cette rêveuse écervelée. De toutes façons l'argent et sa gestion ne renvoyaient plus qu'une image lointaine et dédaigneuse. Les caisses étaient vides. A quoi bon continuer d'embaucher des comptables quand l'unique mot d'ordre était désormais de ne plus rien dépenser et de faire rentrer manu militari les quelques deniers encore dûs par des clients récalcitrants, en dépôt de bilan ou sous mandat de dépôt.

Elle convenait tout de même que les choses avaient changé pourtant dans ce bureau de placement idéal. L'ambiance de paix et d'amour qui s'en dégage, un avant-goût du paradis, enfin surtout de la mort qui précède en fait. Les hauts parleurs diffusent des musiques minimalistes censées reproduire les vibrations les plus stimulantes pour un humain en fin de vie ou en recherche d'emploi. Des diffuseurs de parfum libèrent avec discrétion des effluves destinées à préparer l'embaumement des corps bien avant qu'ils ne perdent pied, chair et os. Bref on est bien accueilli pour se voir annoncer la liste des obligations auxquelles doivent satisfaire les chômeurs dignes de ce nom, mais avec politesse, volupté et parfois même une petite larme pour les plus humains et les meilleurs comédiens.
Avant de sortir vous êtes invité à vous joindre aux hordes de demandeurs d'emploi autour de la corbeille, tout comme il s'en était agi de la bourse des valeurs dans les premiers temps de son existence. Les emplois font en effet l'objet de spéculations et marchandages, de rencontre directes entre ceux qui ont un job et ceux qui en veulent encore un, des deux côtés alternent joies et larmes.
"- Nous allons restaurer la valeur travail avaient-il dit". Ils se sont surtout restaurés presque autant que leur résidence secondaire. Mais pour les petits, rien! pensait Céline.
Pourtant le petit prince et ses félons n'avaient pas menti. Le travail est désormais une valeur dominante parce que rare pour ceux qui choisissent encore de vivre dans les grandes agglomérations. Rare parce que seuls resteront en vie ceux qui pourront trouver leur place dans la société urbaine moribonde ou ceux qui auront les moyens de s'en affranchir. Ce n'est désormais plus un droit mais un devoir que de travailler pour survivre dans les villes.

"- Vous connaissez le métier, les clients et les fournisseurs, mais aujourd'hui pour un job comme le vôtre il vaut mieux avoir travaillé dans la sécurité ou les arts martiaux." s'était-elle vu déclarer très gentiment par un des bonzes chargés d'annoncer le verdict aux candidats.
Après avoir glorifié les seigneurs de la bourse, la société éhontée a choisi de sacrifier jusqu'au plus petit représentant de la filière comptable. Depuis que l'argent ne vaut plus rien, les placements en bourse ont laissé la place à la bourse des placements. Les temps changent.

Le type du bureau lui parla un jour de la nécessité d'identifier des passerelles-métier. Céline devint miss célina. Que pouvait-elle bien faire elle qui s'était donnée corps et âme à son entreprise? Elle qui avait vu défiler des kilomètres de chiffres, des liasses de billets et des patrons libidineux, sacrifiant sa vie privée et amoureuse sur l'autel de la conscience professionnelle.
Elle s'était alors tournée vers une profession où en toute conscience elle irait à l'hôtel voir défiler en privé des kilomètres de patrons libidineux en échange de quelques billets.

Elle s'était prostituée pour ses patrons, elle travaille maintenant en free lance.


(source image : Le Monde.fr)

Composer avec des salades

La pensée rétrécie ambiante depuis quelque 60 ans interdit à tout citoyen de se poser des questions sans passer pour un idéaliste ou un rebelle au mieux, un sectaire apocalyptique ou un cannabinomane au pire.

Pourtant, tout comme on ne décapite plus ceux qui savent que la terre est ronde, tout comme on n'immole plus ceux qui sentent qu'ils peuvent guérir sans médecine, il faudrait dire aux responsables de la crise et aux responsables des toutes prochaines, qu'il ne faut plus trop se trouver de bonnes raisons de continuer à ne rien dire aux gens d'en bas.

Dans quelques années plus rien de la vie ne sera plus comme avant. A force de beaucoup, de plus, de trop, de rien, les piliers sur lesquels se sont bâtis nos économies et le développement de nos pays enveloppés vont s'effondrer un à un.

On nous parle aujourd'hui de crise financière et certains, je vous vois, se réjouissent que les méchants trader payent enfin pour leur complicité dans la mascarade mondiale de la haute finance internationale.
2 millions de ménages américains ont vu leur maison saisie car ils n'avaient plus les moyens de payer les traites. Vous me direz l'Amérique c'est loin et puis vous êtes locataires ou mieux vous avez fini de rembourser les vôtres.
Vous avez certainement la chance de travailler également, de prévoir les prochains achats de noël, de faire tourner la mappemonde pour piquer au hasard une destination de vacances lointaine donc forcément exotique.

Il faut être clair pour ne pas être complice du rideau de fumée que nous infligent nos dirigeants et leurs médias.
La crise financière d'aujourd'hui offre le spectacle du renflouement des banques, aussi innattendu avec des nationalisations dans l'Amérique de Bush, que surprenant avec l'apparition quasi magique de 2500 milliards de dollars alors que les caisses sont vides.
Pourtant cette crise n'a rien de magique, même si elle est née d'un système qui repose sur l'illusion et la démesure. Au royaume de l'argent les banquiers sont les rois, et quand le roi n'a plus un rond, rien ne va plus. Faites vos jeux, et vos valises!

La plupart des produits financiers les plus rémunérateurs ne renvoient à aucune entité tangible dans le monde réel. La magie est dans la création de valeur, la création de monnaie, la création de la disparition. Pour des milliers d'hommes et de femmes qui travaillent dans la finance de marchés, tout n'est qu'histoire de chiffres et d'indices, de hausses et de baisses, de bonus et de bonus. Mais ils sont tout de même un coup d'avance sur nous tous : cette crise va changer leur vie. Les licenciés de Lehman Brothers en sont désormais persuadés.

Mais pour vous et moi, pauvres ignorants qui guettent la théorie du complot, que croyez vous qu'il arrivera quand la banque refusera de financer le fonds de roulement de votre employeur, le découvert de votre compte de dépôt ou même de vous remettre en mains les économies que vous avez amassées en écoutant les sages conseils de vos grands-parents. Que ferez vous quand l'argent ne vaudra plus rien ou plus grand chose, quand dans les magasins on ne trouvera plus rien ou plus grand chose, quand de ce que vous aurez construit il ne restera plus rien ou plus grand chose? Le pire rejoint le mieux dans cette histoire, car je fais le pari que ce qui nous manquera le plus après c'est rien ou pas grand chose.

Et là on n'est plus dans la science fiction. C'est bien sur ce point qu'il ne faut pas avaler les couleuvres que l'on nous sert actuellement. Les banquiers étaient certes les icônes de l'ére du capitalisme forcené, mais de qui est grave est l'emprise du secteur financier sur l'économie réelle, comparable à un iceberg. La crise à rasé les plus hauts sommets, mais 90% de l'économie de la vraie vie seront ébranlés, puisqu'ils dépendent de la finance. Ainsi la banqueroute des banquiers fera place avec plus ou moins de douleur a la fin d'un monde économique dominé par le surcrédit, la surconsommation et la surdité des dirigeants du Monde.
On nous ment par omission pour nous protéger. Après tous ces excès permettez-nous d'en douter!

De toutes façons on n'a tellement usé l'environnement qu'il fallait bien que cela cesse un jour ou l'autre, que nos économies apprennent à réfreiner leur soif addictive de toujours plus.
Mais à ce propos bonne nouvelle quand même. Pour le pétrole, les pays producteurs nous ont également menti depuis des dizaines d'années sur le volume réel de leurs réserves. Pas de beaucoup, ils les ont à peine surestimées de 80% pour certains d'entre eux. Donc avec un peu de chance de très fortes augmentations des prix suivies de restrictions apparaitront dans peu de temps, à moins que personne n'ait plus de quoi faire le plein ; à moins qu'il n'y ait plus grand monde pour faire le plein.

Mais bon on n'en est pas encore là, hein?

Bon, vous n'allez pas me laisser ces 3 feuilles de salade

Une femme est un Homme et une femme



Le couple est une vigie de l'état de la société dans la mesure où il indique la dynamique d'évolution de l'espèce humaine.
On ne peut aborder avec raison la notion de couple que si et seulement l'on a conscience que l'homme est un animal. En effet la première raison naturelle du rapprochement homme-femme est la fonction de reproduction et de renouvellement de l'espèce. Il y a donc une nécessité vitale pour l'humanité que deux êtres de sexes opposés se rencontrent, se tournent autour, se sentent, se lèchent, s'unissent et finalement se reproduisent. Ainsi comme les portées de tortues marines se dirigent instinctivement dans le sens de la mer aussitôt sorties de l'œuf, les petits d'hommes sortent de leur mère et doivent trouver l'œuf qui donnera un sens à leur vie.
Oui mais voilà l'Homme est un animal social, doué de raison donc d'irraison, de conscience donc d'inconscience, capable de vertu donc séduit par le vice, libre mais en liberté surveillée.

Enfin l'Homme est libre, mais sous surveillance. Si l'Homme est un ilôt de sable, la société agit comme le flux de la marée, laissant de grands espaces où l'animal humain peut perdre son regard, ses pensées et s'ébattre librement au contact des éléments naturels. Inexorablement le reflux des eaux enceint l'humain de cercles concentriques, porteurs de mètres-cubes de contraintes et de barrières sociales.

L'Homme est un animal, il vit en société, doit se soumettre au poids des contraintes de la vie, résister à nombre de ses pulsions et instincts, doit subvenir à ses besoins de préférence superflus. Les sociétés du monde entier ont façonné les hommes, en leur dictant ce que devaient être leurs priorités et leurs envies, leurs limites

- Il faudra trouver le chemin, ton chemin, Petit d'Homme. il faudra te détacher de ta mère, aller à l'école et écouter les grands. comme ça plus tard tu pourras faire le métier qui te plaît, gagner de l'argent pour partir en vacances, trouver un homme ou une femme avec qui tu vivras heureux et aura beaucoup d'enfants.
Bien qu'ils offrent de nombreuses possibilités d'évasion ou d'identification sans censure, les contes de fées sont souvent beaucoup plus doux à lire qu'à vivre.


Pour envisager de se reproduire donc, il s'agit alors pour les humains d'évoluer au gré de tiraillements antagonistes engendrés tantôt par la police des hommes libres, tantôt par son propre libre-arbitre et plus douloureux son inextinguible besoin d'amour. Un être est toujours seul dans son corps et dans sa tête et pourtant il a besoin des autres, c'est pour cela qu'il est social. Mais une grande partie des êtres sur la terre a pour mission de prendre part à la poursuite de la descendance. Il s'agit bien d'une mission vitale pour l'humanité, voilà pourquoi il est essentiel pour comprendre l'état du couple dans notre société de comprendre le penchant du bipède pour la position du missionnaire. C'est donc une mission.

Le couple aujourd'hui traduit ainsi la difficulté qu'ont les humains à communiquer entre eux, à composer entre le développement personnel et le rapport à l'autre, à aimer les autres alors qu'ils ne s'aiment pas eux-mêmes ou à l'inverse parce qu'ils s'aiment trop.
Car lorsque deux individus se rencontrent, une attirance chimique, sensuelle et situationnelle agit tout d'abord à leur insu. "Boire sans soif et faire l'amour en tous temps, voilà madame ce qui distingue les Hommes des autres animaux". Avec Marivaux, gardons à l'esprit le caractère animal de l'homme au sens de l'imprévisibilité de ses instincts.
Dans tous les cas cependant, l'histoire -c'est bien le terme que l'on emploie- commence avec deux personnages chargés émotionnellement.
Deux individualités, façonnées par leur origine, leur éducation, marquées d'empreintes socio-culturelles, qui possèdent chacune leur vision du monde, de la vie, de la réussite et du bonheur.
Pour qu'il y ait compatibilité, il faut que les deux êtres parlent le même langage, verbal ou non. Il faut que leur parcours personnel, celui de leur famille, leurs envies et leur philosophie soient compatibles à l'instant précis de leur réunion. Il est impossible qu'ils soient identiques a priori et certainement pas souhaitable, mais ils doivent être en phase, soit sur le terrain de l'entraide, du soutien, du support mutuel, ou bien alors sur le terrain de l'âme sœur, du guide, du pygmalion. Ce qui conditionne la réussite d'un couple tient dans la capacité de chacun à se créer et à créer pour l'autre un espace plus favorable à son épanouissement que s'il était seul. Si dans un vieux couple tel ou tel garde ses psychoses d'enfant, continue à ne pas profiter de la vie, ou compte ses capitons épidermiques dans le miroir, c'est que ce couple est vieux au mieux, qu'il n'est plus au pire.


Les dispositions conjoncturelles dans lesquelles se trouvent nos individus pendant leur célibat ont également de l'importance. Et voilà les notions de femme et d'homme ont évolué sensiblement ces 50 dernières années, causant des dommages collatéraux indélébiles. Rien ne sera plus jamais comme avant.

Il s'agit ici de considérer les positions relatives de nos deux missionnaires sur l'échiquier. Je veux parler du mélange des genres, des rapports entre l'homme et de la femme, de l'évolution des statuts de l'Homme et de la Femme dans la Société, donc dans le couple. Des sociétés matriarcales issues de l'adoration de la Terre-mère, nos sociétés ont évoluées vers l'adoration du mâle, sous le coup des sociétés monothéistes qui donnèrent aux dieux des apparences de mâles et des dirigeants qui se détournaient de la chasse aux animaux désormais parqués, pour une chasse à l'homme et aux territoires.
La charge de l'homme pour conquérir ces eldorado lointains l'a éloigné de la maîtrise des réelles pépites qu'offrait la mine à ciel ouvert de ses origines animales. Ces joyaux perdus hantent ses rêves aujourd'hui mais leur image se fait de plus en plus petite sous le poids de la société qui se résume par travail, image, réussite. mais réussite de quoi?
Ce pépites sont l'amour, le partage, la transmission, la complémentarité et l'oisiveté.



De leur côté les filles veulent aujourd'hui en matière d'amour choisir, attendre, décider, élire, rejeter. Elles s'occupent aussi. Beaucoup. Parfois je dis à mes copines célibattantes, si si les mag féminins ont aussi inventé toute une terminologie, bref,qu'elles ont des agendas surbookés et que je ne suis pas sûr qu'il laisse une place à un homme. Ces filles s'organisent pour être au mieux toutes seules pour finalement s'apercevoir qu'elles sont mieux toutes seules... enfin surtout mieux que si c'était pire!
Après n'avoir eu pendant de nombreuses décennies que peu de choix dans la conduite de leur vie, ces femmes doivent aujourd'hui naviguer entre les "De quoi j'ai envie aujourd'hui" et les "de quoi j'ai envie pour ma vie".

eh oui parce que souvent nos individus modernes se perdent sur le chemin de l'affectif. Coincé dans les coins du cadre imposé par la société, il faut être en couple, il faut faire un enfant, il faut, il faut, il faut! mais attention, il ne faut pas trop batifoler, ne pas être avec un type comme ça ou comme ça, ne pas céder trop de liberté, ne pas sacrifier son boulot.

Sans oublier pour certaines d'entre elles ce que j'appelle le syndrome du prince charmant, "ah oui, et puis moi mon type d'homme c'est un grand filiforme avec des cheveux sales, l'air artiste voire anarchiste, mais qui vit comme un millionnaire".

A leur décharge, les femmes ont été reléguées à une seconde zone de citoyens pendant près de 2000 ans. Acceptant pratiquement sans broncher le dogme des Grands Hommes, les citoyens ont accepté cette répartition des rôles qui systématisait la relation homme-femme à celui qui rapportait de l'argent, c'est à dire l'essentiel et celle qui faisait tout le reste, c'est à dire l'essentiel. Usées tantôt d'être contenues dans une position contemplative sur un grand nombre de sujets, tantôt adulées comme objets de contemplation, les femmes ont mis près de 2000 ans pour que leur soit presque exclusivement adjectivé le mot de parité.
Voilà donc que nos matronnes se font chef d'enteprise, qu'elle choisissent leur mâle, qu'elle peuvent faire des bébés toutes seules, qu'elles deviennent sélectives voire exigeantes.
Ce n'est pas tant une victoire, car elles sont elles mêmes lancées dans la course destructrice des hommes pour le pouvoir, le vice et le contrôle de son propre espace vital.
Les femmes se sentaient tellement à l'écart qu'elles agissent aujourd'hui avec les hommes, comme les Hommes l'ont fait avec les autres espèces vivantes... y compris la femme!?


Du côté des Gars c'est : "tu seras la femme de mes enfants quand je serais grand, mais est-ce que tu veux bien faire du sexe avant!"
En fait les mecs racontent ce qu'ils veulent mais ils vivent ce changement d'ère sans être vraiment consulté, ils subissent ce trou d'air dans lequel le machisme et le culte de la performance ont été aspirés. comment s'exprimer alors pour eux s'ils ne peuvent plus faire rêver que les midinettes, parfois éternelles certes, avec leur gros bras et leurs jolis œufs.
S'il leur vient l'idée de s'emparer de quelques ressorts "féminins" pour améliorer leur apparence ou leur confort matériel voilà nos hommes aux prises d'un côté avec leurs pairs qui les soupçonnent de virer de bord et de l'autre avec les femmes pour qui les trouvent séduisant, sensible et délicat, mais en même temps trop sensible et trop délicat pour envisager toute relation animale qui dépasserait la couleur du plumage.



La parité signifie égalité entre les hommes et les femmes, et là nous sommes tous d'accord pour faire le progrès pour les plus réticents de nos contemporains, progrès qui consiste à concéder sans faille aux femmes le droit de vote, le droit de disposer d'elle même, le droit de travailler plus pour gagner plus, le droit à l'indépendance et même le droit d'être seule, heureuse ou malheureuse.

Ne devrait-on pas parler plutôt d'équité, c'est à dire d'égalité des chances. La chance d'atteindre le bout du voyage dépend irrémédiablement de l'objectif que l'on se fixe au départ. Chercher à démontrer que les hommes et les femmes sont égaux ou pire chercher à décréter qu'ils sont égaux, c'est à dire les mêmes, revient à nier le bonheur qu'il y a à vivre en harmonie avec quelqu'un, c'est à dire être bien en s'accordant de la ressemblance dans la différence.
Cela revient à nier qu'il existe des différences physiques, physiologiques et psychologiques entre ces êtres que les magazines féminins, paix à leur âme mercantile, continuent à présenter comme venant de planètes différentes.
Afin que les hordes de gardes canines ne se méprennent pas je tiens à signaler que j'admire plus que tout ces différences, que je mesure le caractère apaisant de l'harmonie qui en résulte, et qu'enfin la psychologie nous a démontré comment les structures psychologiques des personnes voient s'entremêler leurs parts féminine et masculine.

Physiquement déjà, mon fils de 3 ans pourrait vous citer les principales différences anatomiques de nos deux athlètes. S'ils sont compréhensibles de tous et visibles de presque tous, les principaux aménagements dont disposent les corps respectifs du mâle et de la femelle humains font dans preuve dans le processus de procréation d'une complémentarité exemplaire. L'appareil reproductif est à ce jour un bastion protégeant nos acteurs émérites de sombrer dans la vulgarité du théâtre de la parité.
Comment voulez-vous expliquer, et encore plus faire ressentir, à une femme la sensation qui traverse le corps d'un homme tout entier quand il est tout comme un arc, bandé.
Comment expliquer à un homme qui vient d'énurer sur le matelas qu'une femme à mille fois plus de zones érogènes que lui, et qu'il n'aura jamais conscience que le plaisir est à mille lieues de la conquête, l'expansion et l'intrusion et finalement l'inondation. Les femmes jouent mais ne ressentiront jamais la force qui vient des tripes (ou des couilles), les hommes jouissent mais ne percevront jamais le vrai plaisir féminin. Que peut-il bien passer par l'esprit de ses femmes qui trouvent que la grossesse est une maladie horrible qui fatigue, fait grossir et dérègle tout dans leur petit corps? avez-vous remarqué comment certaines vous le reproche messieurs, hein vous qui n'êtes même pas capable de mettre au monde cette merveilleuse progéniture, vous contentant de votre simple aller retour de jardinier.

Alors pourquoi vouloir qu'ils soient différents de ce qu'ils sont, c'est à dire tous deux identiques? ça se complique.




Dans ces périodes de grands changements culturels, un questionnement sur le rôle de la transmission et de l'apprentissage dans l'éducation est plus utile que les larmoiements matériels donc superficiels. Les adultes n'ont peut-être pas mesuré l'importance de l'accompagnement des petits d'Homme alors que les rapports hommes-femmes changeaient en même temps que la Société.
Le problème est pourtant simple vu comme cela. En couple on observe surtout deux êtres peu aguerris à l'autosubsistance, à la suffisance alimentaire, au rangement, à l'organisation de l'espace et à la gestion du temps. Comment voulez-vous que cela marche quand les filles n'ont plus le temps d'assurer les tâches de leur mère, alors que les mamans n'ont pas appris à leurs fils comment il fallait les faire.
Bref les filles ne savent plus faire ce que les garçons ne savent pas faire.

Enfin, il faut tordre le cou à ceux qui répandent l'idée que les aspects purement socio-culturels des couples réussis n'est que fatalisme ou médisance. Non on ne s'aime pas mieux avec de l'argent, non on n'est pas moins infidèle quand on est au smic, non on ne s'aime pas plus si nos parents sont du même bord politique; non on ne s'aime pas plus si on se dit qu'on est déjà bien content de ce que l'on a, non on n'aime pas moins quand on dit qu'on a besoin de se développer personnellement.
Non ne laissez pas vos parents vous conforter dans votre incompréhension du sexe opposé, simplement parce qu'il est hors de question qu'ils acceptent votre complainte. Ne serait-ce pas un peu reconnaitre les failles de l'éducation?


Comme vous le devinez j'en conclus que ce n'est pas simple de réussir son couple. Mieux vaut une belle histoire de rencontre, d'échange, de partage et de plaisir entre deux êtres. Peu importe la durée, les circonstances ou les déboires de la fin, les histoires écrivent votre Histoire. Le respect de l'autre et le goût d'alimenter chaque jour la flamme. si le goût s'affadit, si la lueur s'affaiblit, ne cherchez pas toujours pourquoi, mais demandez vous comment. Une histoire d'amour se mérite, car si vous bravez tous les obstacles, si vous combattez tous les ennemis à commencer par vous mêmes, si vous faites preuve de force dans vos idées mais de souplesse dans vos jugements et si vous savez profiter du moment, pas seulement de l'instant mais de la période que dure cette relation ; alors seulement vous toucherez du doigt les amours. Mais ce qui compte c'est l'Amour.

De la crise à la crise de foie

Bien que nos dirigeants tentent de nous "berno-rasssurer" en affirmant que le nuage de la crise contourne actuellement nos frontières, il ne faut pas se faire d'illusion : ça va pas aller mieux tout de suite.

Pour rester positif (si si il faut tenir) je vous conseillerais volontiers d'apprendre à jardiner et à tout le moins de maîtriser votre alimentation.

Si la première solution est difficilement appréhendable pour nombre d'entre nous, citadins-développés-donc-éloignés-de-la-terre que nous sommes, je souhaite attirer votre attention sur les arbitrages budgétaires que vous allez devoir faire si comme 60% des français vous êtes dans la classe que l'on dit moyenne.

je vous la fais courte mais hausse généralisée des prix, gel des salaires, augmentation des taxes et contraventions (à vélo ou en auto pensez au gilet jaune!) vont encore rogner les budgets des ménages.
Arrive alors le nécessaire arbitrage des menues dépenses quand, après s'être acquitté des factures les plus urgentes (loyer des gros bailleurs, aggios auprès des pauvres banques, impôt sur le revenu...) il convient pour faire bouillir la marmite de la garnir des aliments de première nécessité.

Je ne parle pas ici des loisirs et des extras au risque de décourager totalement ceux qui ne comptent même plus les privations, et j'ai une pensée émue pour les 30 000 ménages français qui seront bientôt expulsables parce que leur gentil banquier leur a fourgué un crédit immobilier à taux variable.


Cette réflexion m'était venue un jour alors que j'avais entrepris, ce qui est pour moi une épreuve, de me rendre dans un hypermarché lors des fêtes de fin d'année. Si la crise ne nous touchera pas, vous imaginez bien qu'il y a 6 mois l'économie était déjà florissante, abondante, opulente. Sans aucun doute.

Oui mais voilà, j'avais pu constater cependant qu'un grand nombre de familles se dirigeaient comme hypnotisés vers les bacs 'premier prix' pour orner leur table de mets qu'ils voudraient délicats pour leur palais et de victuailles qui seraient valorisantes pour l'hôte d'un soir, bref de produits que l'on trouve traditionnellement sur la table des repas de réveillon. Comme si les hommes avaient un devoir envers ses victuailles et que le succès du passage à la nouvelle année dépendait de leur présence.
Et bien penchez vous sur les étiquettes et les listes d'ingrédients qui composent les premiers prix. Nul besoin de préciser l'ignominie des conditions d'élevage, d'alimentation et d'abattage des animaux, la non signalisation des engrais et pesticides entourant le cycle de vie de végétaux qui n'ont jamais vu la terre, ou l'ajout abusif d'ersatz d'ingrédients biodégradants qui hantent les produits alimentaires manufacturés et plats préparés.

C'est pas tous les jours noël me direz-vous mais c'est tous les jours la même merde que l'on trouve dans les assiettes. Les français n'ont plus les moyens de s'alimenter correctement. 16% de la population est en surpoids, notamment à cause de la malbouffe. Ils n'en ont plus le courage non plus.

Ils n'ont plus les moyens parce que la pression budgétaire généralisée ne leur laisse qu'un zeste de marge de manœuvre sur la destination des dépenses. L'alimentation, pourtant essentielle à la bonne santé physique et psychique des hommes, à leur productivité au travail ou à leur survie est aujourd'hui sacrifiée sur l'autel du remboursement des crédits immobiliers, du paiement de la TVA, de la TIPP, de la CRDS.......
L'apparition d'Internet et son exploitation mercantile (faire payer le wifi il fallait y penser!) ; l'omniprésence de la téléphonie mobile et les pseudo "cartes de fidélité" avec un crédit exceptionnel allant jusqu'à 20% de T.E.G. finissent de ratisser nos compatriotes.

Comme nos éminents dirigeants le martèlent à propos des Nations, les ménages doivent tendre vers l'autosuffisance alimentaire, ou en tous cas vers une alimentation raisonnée, pour éviter d'être forcés de manger ces produits dangereux pour l'humanité.
Pourtant il est si facile de manger sainement, copieusement et tous les jours avec un peu de courage et d'imagination.

Un détail : ce n'est pas lorsqu'on a faim qu'il faut apprendre à jardiner.


OUI MAIS, si vous achetez des semences de fruits et légumes, vérifiez qu'elles peuvent elles même fournir des graines. car vous ne le savez peut-être pas mais les paysans africains et asiatiques le savent. De nombreux OGM permettent en effet à leur fabricants (si vous pouvez encore acheter des actions, évitez Monsanto et Limagrain donc) de rendre les graines stériles. Une fois cultivées, vous ne recevez pas 20 000 et vous revenez à la case départ.

Allez courage, reprenez votre souffle, ça c'est encore gratuit.

LIBERTES - EQUITE - HUMANITE

















Les mots que je jette en patûre ci-après, proie succulente pour les réactionnaires et conservateurs de tous poils, proposent une voie pro-active au marasme ambiant.
La fissure dans le contrat social, celui des Hommes avec leurs représentants permettant à l'un comme à l'autre de vivre ensemble, a évolué en faille les éloignant tant et plus qu'à la fin ils se sont totalement perdus de vue.
Sur une fracture sociale on peut imaginer de mettre en plâtre, sur une fissure point.
Ainsi, le peuple, ou les gens d'en bas, ou les pauvres, ou la masse, selon le terme consacré à chaque époque, tous ne se sentent plus gouvernés par une force bénéfique qui défend réellement leurs intérêts. Ils sont aujourd'hui les esclaves de leur temps après lequel ils courent, de leurs moyens qui s'évaporent, de leur existence uniquement dénuée de sens, des regards croisés et biaisés qu'ils portent sur eux-mêmes comme sur les autres.
Le dédale des antagonismes s'offre alors à beaucoup comme le seul chemin : Trop d'Argent mais pleins de dettes, trop de règles et pourtant tellement d'abus, trop de libertés mais trop d'enfermement, trop de gâchis et tant de pénuries.
Ah oui, une nouveauté tout de même dans ce monde qui avance! prenez l'ensemble de la population de pays 'développés', otez les 20% de très pauvres, souvent travailleurs pourtant, c'est à dire ceux qui sont dans une situation d'urgence et que les sociétés arrivent à maintenir en vie avec moins ou moins de bonheur ; retranchez les 20% les plus riches de la population qui sont à l'abri du besoin, en tous cas financier, soit ceux qui touchent plus de 5000 euros par mois et par foyer. Vous comptez bien, la masse, ou plus correctement politique la classe moyenne, représente désormais 60% de la population d'une grande puissance économique comme la France.
Et là je tairais pour ne pas rendre le raisonnement trop complexe qu'à l'échelle planétaire, il faut ajouter deux zéros à la population concerné et diviser par 500 le subside quotidien.

Notre vie économique est caractérisée par une dépendance énergétique et financière, comparable à la suralimentation de nombreux humains, pris dans la spirale du surpoids et la rétention inhérente de masses graisseuses toxiques dont l'expurgation est rendue encore plus difficile par le stress et le manque de dynamisme moteur.


Ainsi l'économie qui repose sur l'omniprésence du pétrole et sur la haute finance internationale depuis près de 200 ans, commence-t-elle à vaciller, comme prise de vertiges et de pulsions destructrices qui oscillent entre l'anorexie et la boulimie.

Son développement s'est fait au rythme d'une consommation à l'envi de ces carburants, pour alimenter les moteurs humains des 19 et 20eme siècles, l'argent et le pouvoir.

Aujourd'hui les humains ne vont pas bien et la notion même d'humanité ne paraît plus pérenne pour tous. Les Hommes se sont constitués en sociétés pour organiser le développement et le bien-être du grand nombre, gages de l'évolution de l'espèce et la maîtrise de son environnement.
Si les hommes ne vont pas bien, c'est qu'ils n'adhèrent plus au contrat que leur proposent les gestionnaires de la Chose Publique. La Société ne peut progresser car les hommes n'en voient plus ni l'intérêt ni surtout la possibilité.

"Travaillez plus pour gagner plus". Voilà bien une idée de nanti qui entend le rester en stigmatisant les enfants gâtés et les paresseux que sont les 60% de citoyens d'en bas.

"- Regardez j'ai réussi, je ne comprends pas que vous n'en soyez pas capables!"
- mais ce n'est pas tout ce que vous ne comprenez pas, M. Le Président!


Alors si vous le souhaitez repensons ensemble la politique et recréons ensemble les fondamentaux de l'existence sur terre, de la vie en société et de la place de l'humain dans la vie de la Cité. au moins ça on ne pourra pas nous l'enlever et même on pourrait nous le prendre. Chic!

Nous commencerons là où la France semble s'être arrêtée, alors que débutait la course que nous finissons à peine ; course au progrès technique, course à la surenchère de mégalopoles, d'échanges internationaux, course à la finance.
Cette course de fond qui a vu il est vrai une amélioration sans précédent des conditions de vie des humains et qui démarra à la révolution française proposait alors de libérer les peuples sur des principes forts : Liberté, Egalité, Fraternité.

Mais cette grande nation, se repose depuis sur ses lauriers historiques, car la grandeur des Lumières, de la Révolution et des grandes inventions du siècle a fait place dans l'inconscient collectif à la fierté que l'on ressent de partager le sang des créateurs de mode, des grands chefs cuisiniers, des grands intellectuels ou des cinéastes indépendants, forcément grands.

La dilettante révolutionnaire a ainsi fait place à une limace arrogante, repue de suffisance, de victoire et d'ego qui jouit du travail de ses aïeuls et se délecte d'être une des premières puissances mondiales. Aujourd'hui la "Culture cultivée", intrinsèquement discriminatoire divise les hommes plus qu'elle ne les rassemble.
La culture est ailleurs, la culture est partout. L'agriculture n'est plus ou presque!

Oui la France a été grande lorsqu'elle éclairait les autres peuples sur la connaissance et la possibilité d'une émancipation de l'humain. Non la France ne l'est plus quand elle joue la vieille sérénade de l'arrogance et qu'elle ne peut pas nourrir toutes ses ouailles.

A nouvelle époque, nouvelle devise. Une fois tous les 200 ans, on peut bien revoir certains préceptes.

A la Liberté d'un peuple, préférons l'assurance des Libertés individuelles
De l'égalité théorique des hommes passons à l'équité réaliste des chances
De la Fraternité, nationaliste et communautariste, revenons à l'humanité pour son caractère originel et universel.


Je ferai suivre une liste de mesures à prendre dès que possible ayant pour but de rendre la démocratie aux citoyens, mais également de libérer les geôliers modernes de leur tâche aussi ingrate que destructrice.

On apprend davantage des leçons que l'on prend que de celles que l'on donne.

Pour la Justice, suivez la coulée verte

Lord B, notre président volatile, a eu vent d'une histoire apparemment banale, trop malheureusement, mais qui pourrait faire des courants d'air dans les alcôves des ministères.
Imaginez un simple citoyen européen, résident dans notre belle province du Monde, que le système fait se perdre dans les arcanes de la Justice à la suite d'une simple affaire de dégât des eaux litigieux avec le bailleur de son logement.
Au fil des ses pérégrinations policières et judiciaires, le litige civil s'enrichit d'irrégularités manifestes et maléfiques pour notre candide au pays de Voltaire. En effet, depuis que notre héros constata un jour une infiltration d'eau provenant des travaux de la façade, la fin de non-recevoir de sa requête par le bailleur de l'appartement déclencha une cascade de rebondissements aussi mesquins que désuets, puis tourna au final en farce dont notre coquin ne sera pas le dernier dindon, croyez-le.
Rejet de la responsabilité, Résiliation unilatérale de bail commun, Faux et usage de faux par le petit avocat orgueilleux, peut-être de grande famille, qui vole au secours d'un jeune mannequin déséquilibré, évaporation de plaintes déposées et de mains courante dans un commissariat ou au parquet, fausses pièces à conviction créées par des "experts", "conseillers" et j'en passe.
Les sept années qui viennent de passer ont vu notre homme aspiré par ce cercle vicieux et rendu à chercher une paille dans la porcherie de cette comédie humaine, et affronter les bassesses de cette cour pathétique pour ne pas se retrouver sur la paille justement. Rien d'animal ici. Que de l'humain. Le pire de l'humain.

S'armant de courage et de patience, le code pénal sous le bras, un simple citoyen a donc décidé de partir en guerre contre ces petits abus qui minent le moral des citoyens.
Il est blond aux yeux bleus, cultivé et perspicace. Ce seront ses seules armes face à cette armée de l'ombre, masse informe d'individus qui ne se connaissent pas mais empilent les connivences et initient les délits.
Ce qui commença par une histoire de pistolet à haute pression destiné il y peu aux sauvageons de banlieue s'est transformé en un torrent de plaintes déposées jusqu'au plus hauts sommets de l'Himalaya potentiaire.
Chronique de la racaille ordinaire me direz-vous mais celle-ci fait état de la conscience collective d'une poignées de tortionnaires récidivistes : avocats, policiers, greffiers, juges, directeurs des cabinets ministériels, nettoyeur des chiottes princiers. Tous sont aujourd'hui poursuivis


Si cette histoire banale est arrivée aux oreilles de Lord B. c'est parce que cet homme, ce héros des temps modernes a engagé une action qui rejoint le message fondamental de Lord B : sauver les forêts tropicales.

Parce que c'est bien une impression nauséeuse de gâchis qui se dégage de cette affaire en l'Etat? Trop d'abus de pouvoir, de confiance, de procédures. Trop d'entorses à la règle, dont le dernier consiste en la mise en demeure de l'intéressé un dimanche, du jamais vu! Trop de tromperies, de mensonges, de calomnie, de corbeau (un comble pour notre perroquet)
Trop d'incompétence enfin pour ce petit monde qui votait oui à l'Europe en 2005 mais qui oublie qu'il est Européen, plus que Français. Cette cacophonie d'aspirants serviles, décourage, déchire, détruit les vies de citoyens européens, qui par nombrilisme hexagonal, qui pour jouer de son petit pouvoir, qui coupable d'avoir simplement atteint depuis longtemps son seuil d'incompétence et résigné à n'être pas plus d'une vache qui rit en regardant passer le TGV Paris-Strasbourg.

Que font les publicitaires de l'Agence Française pour les investissements internationaux? Leur but est bien de promouvoir les performances de la France pour séduire les grands argentiers mondiaux afin qu'ils s'y délestent de leurs économies.
Comment justifier ces dérapages auprès des près de 70 millions de touristes annuels qui visitent la terre des libertés? Comment leur garantir qu'ils seront en sécurité, alors que 54% des rapports policiers ont été déclarés erronés en 2007.

Pourquoi laisser toute cette clique saper le mix-produit des uns et faire palir les brochures de voyages des autres.
Tous semblent ignorer la primauté du droit européen et le minimum de respect que l'on doit à tout citoyen de l'Union qui estime que ses droits ont été bafoués.
Pour preuve rappelons la part énorme de rapports policiers français régulièrement épinglés par la commission européenne pour irrégularité ou inconvenance du contenu. Cette part a très fortement progressé depuis que la maréchaussée est intéressée au chiffre d'affaires. Après ça enfin c'est un peu désuet d'exiger des entreprises qu'elles aient une responsabilité sociale!

Savez vous qu'en Europe, il est écrit dans la constitution qu'un fonctionnaire ne peut être poursuivi pour avoir divulgué des informations à la Presse dans la mesure où l'objet de la révélation est dans l'intérêt des citoyens. Et bien pas un n'a bougé, pas un a dit non là je ne cautionne pas, je ne valide pas, je ne condamne pas.

Tous ce gâchis est avant tout humain, mais il se matérialise par une Tour Eiffel de papier, des papiers des PV, de mouchoirs et de papier hygiénique, participant de fait à une catastrophe écologique qui commence avec le massacre des arbres, donc des forêts de notre Vert Solidaire.
Ces gesticulations dépassent de loin le battement d'aile d'un papillon, et devraient bien engendrer un chaos proportionnel dans l'establishment. Après l'affaire Clearstream, voici l'affaire Green Stream, cette coulée verte se répandra jusqu'à la Cour Européenne de Justice, où c'est la responsabilité des représentants de l'Etat qui sera sur le banc des accusés. Après la théorie du chaos, annonce-t-elle celle du K.O.?
Kilomètre zéro d'une nouvelle donne citoyenne.

LA ROUE TOURNERA














Depuis plus de 2000 ans nos sociétés occidentales sont entrés de façon "industrielle", raisonnée et statégique, dans un cycle fait de conquetes de territoires, d'emprise de certains Hommes sur d'autres, de luttes en somme.
Guidés ou aveuglés par des traditions religieuses monothéistes et patriarcales, et mus par la soif de pouvoir, d'expansionnisme et de richesses, les hommes ont inventé les Nations et partant le nationalisme.
Nous étions des humains,simplement. Nous sommes devenus des citoyens, des patriotes, des consommateurs.
Le concept de Nation, s'il renvoit à une appartenance à une culture, une histoire, un mode de fonctionnement des institutions et du Contrat Social, développe avant tout un nombrilisme et une suffisance national.
Il faut dire que nous ne pouvons qu'être favorables et reconnaissants à nos dirigeants d'avoir d'avoir si bien défendu nos intérêts depuis 2000 ans. car nous, occidentaux, européens, français, avons vécu un développement technique et social inédit dans l'histoire. Nous étions du bon côté de la barrière...
hors norme de croissance


j'entendais ce matin à la radio un ancien ministre des finances qui se réjouissait de la forme économique de la France qui, l'assurait-il, allait très vite retrouver les conditions de la croissance, et que très vite on assisterait à une reprise de la vente de biens et de services. Youpi!

De même, disait-il, si nous n'avions pas à essuyer le retour de flammes de la crise des subprimes américaines la France afficherait fièrement 2,5 à 3% de croissance. Pas de chance!

voilà le problème de la majorité des dirigeants de nos pays industrialisés : la médiocrité et la vue courte sur l'avenir de nos économies, de notre système, sur le futur de la vie sur terre. et attention pas de méprise, il existe de très bons dirigeants(d'entreprises mais beaucoup moins de pays), il y a de sages anciens dont la pensée s'est façonnée avec le temps mais qui a aussi évolué pour se projeter dans l'avenir.
La médiocrité ambiante provient de l'incapacité des puissants à imaginer un nouveau mode de fonctionnement du Monde, cantonnant les raisonnements à comment mettre un pansement sur une plaie. Comment mettre la poussière sous le tapis? Comment faire progresser ma carrière et pour les plus idiots d'entre eux comment faire gagner mon camp politique et taper sur le dos de nos concurrents, qui de gauche, qui de droite.

Plus jeune j'avais une autre idée de la gestion de la Chose Publique, une autre appréhension des débats contradictoires, une autre idée des leaders, des élites de notre Société. Mais aujourd'hui qu'en est-il de la République, de la Démocratie, des leaders de la Nation? des arrivistes, des carriéristes, des cabots, des incompétents.

alors vous me direz quand on veut être le premier et qu'on y arrive c'est déjà pas mal. Pensez à ces hordes de politiques qui veulent le pouvoir et qui ne l'auront jamais. Ne croyez pas une minute qu'ils font don de leur corps, ne pensez pas plus longtemps qu'ils louent l'abnégation au profit de leur camp.

La fonction suprême devrait revétir l'importance que le terme lui confère. Quoi de plus beau que d'avoir une vision pour le monde, pour l'humain. Quoi de plus exaltant que de guider, conduire, rassembler un peuple, une nation, un continent ou tous les êtres humains, pour une vie meilleure faite d'échange, de partage, de transmission.

Aujourd'hui de chef point, d'élan national point, de vision humaniste point. Point final.

Mais voila piètre destin que celui qui consiste à vouloir arriver en haut juste pour arriver en haut. Pourtant le constat qu'il s'agit de faire n'est pas de blâmer une personne en particulier. La critique aurait toutes les chances d'être aussi désuète que la quête de pouvoir!

Non il convient plutôt d'avancer que c'est l'ensemble de la Société française (mais bien d'autres exemples existent et pas seulement dans les pays développés!) qui est aux prises avec ces ressorts rouillés de la psychosociologie moderne.


Qui a la plus grosse voiture ou femme? qui va gagner la nouvelle star ou l'élection présidentielle? Qui va travailler plus pour gagner plus à être moins souvent avec sa famille? Comment faire enfler lentement son organe reproducteur à coup de pillules bleus ou le taux de croissance du PIB à coup de toujours plus de création de valeur, c'est à dire de chiffre d'affaires des entreprises. Pensez vous il faut rassurer les investisseurs internationaux, rapatrier les capitaux étrangers, ne pas froisser nos partenaires commerciaux, assurer le bien-être de nos compatriotes... même de ceux qui dorment dans la rue ou qui n'ont pas un rond pour donner à manger à leur famille? ah non quand même pas, on préfère tenter de tenir la Presse comme au bon vieux temps de la propagande, prémice de la publicité!

Alors oui nous sommes certes dans le Société du Spectacle, mais quel dégoût provoque l'observation du spectacle de notre société, conte dont l'épilogue pourrait marquer la fin pure et simple d'une partie de l'humanité. Représentation funeste dont tous semblent incapables de faire évoluer le scénario, les dialogues ou les personnages.
Chanson dédiée à un nouvel ami péruvien.
Il s'appelle Angel... ça ne s'invente pas!


J’ai vu un roi faut qu’j’te raconte
Quand il l’a vu cet ange pour la premiere fois
Il n’a pas su qu’il devint roi
Mais qui l’eut cru, hier encore il était conte… content de lui

Malgré les douleurs et les peines
Une flamme flambait au fond de lui,...tout au fond
Assez pour éclairer et rassurer tant d’âmes en peine
Comme cet ange roulant, pas tant perdu que ça

Son cœur au vent et l’ame ouverte
Le conte sourit, parla et plus rare… écouta
Celui qui, il ne le savait pas, le connaissait déjà
Il rayonnait, sans s’demander pourquoi
pour les incas c’est bien un roi

Alors voilà l’anecdote de ce roi
Qui n’a pas su qu’il devint roi
Le jour où sans compter, il l’avait rencontré
Sans se contempler, ils s’étaient rencontrés
l'énergie dirige les mondes

gravité, lumière, chaleur, vie, communications : tout est énergie!

de la plus petite particule présente sur terre aux systèmes les plus complexes, tout repose sur l'irrésistible attraction de la matière vers le noyau de notre planète. Ce phénomène que l'on nomme gravité, scientifiquement établi par monsieur Newton avec une pomme et une cuvette de WC permet de considérer les conditions de la vie sur terre pour tout ce qui est matière, en même temps qu'il replace la position de la terre dans l'univers.

C'est en effet sur ce postulat magnétique, fusse-t-il considéré, intégré comme acquis ou plus souvent ignoré que repose le fonctionnement de toutes les découvertes de notre monde moderne.
Je dis d'emblée découverte et non invention, car je ne veux pas emprunter l'habit du citoyen moderne et arrogant qui pense que nous faisons partie de la civilisation la plus avancée de l'histoire de l'humanité. Nous y reviendrons plus loin.

Ainsi donc tout ce qui nous entoure, nous informe, nous distrait ou nous occupe dépend de l'existence d'un complexe électro-magnétique avancé. Ce même complexe implique l'action de la terre certes, mais également - et surtout- de la position relative de la terre dans le système solaire et l'alignement avec d'autres éléments de la galaxie comme la lune ou le soleil par exemple. Enfin les conditions de la vie sur terre sont également liées à la rotation de la terre sur son axe.

La matière, faite de multiples particules infinitésimales, implique une réaction pour que les atomes s'attirent ou au contraire se repoussent. En se frictionnant certaines matières dégagent de l'énergie comme de la chaleur.
Nous l'avons vu si l'on jette un objet en l'air il retombe imperturbablement le long d'un rayon du cercle que décrit la terre, depuis le centre nodulaire jusqu'à la surface de la croute terrestre. selon une projection quasi orthogonale.

Nombreux appareils complexes de communication utilisent des niveaux d'ondes magnétiques qui assurent les liaisons pour couvrir une zone, soit d'émission (radiophonie) soit de réception (réseau gsm) ou les deux.

Si nous considérons un instant la communication dans son aspect technique , d'échange entre deux pôles, c'est encore de l'énergie.
Tout communique, tout est message. Tout phénomène de communication implique un émetteur et un récepteur. Entre les deux, le message est d'abord formulé puis codé par l'émetteur avant envoi, puis reçu et décodé par le récepteur pour en découvrir la substance informationnelle. Ainsi Quand je vous parle (message), mon cerveau envoie une impulsion électrique vers mes organes vocaux, qui sous l'effet des cordes du même nom envoient à leur tour une onde vibratoire vers vos oreilles, onde qui sera décodée par la vibration correspondante dans votre propre système auditif.

et la mer! si vous entendu parler des marées, vous savez peut-être que les positions relatives de la lune et de notre planète sont responsables de l'amplitude de ces mouvements perpétuels qui remplissent puis vident les plages du monde entier.

Et le soleil, il chauffe, il éclaire, il nourrit les plantes qui ensuite emplissent l'atmosphère d'une grande partie de l'oxygène nécessaire à la respiration des êtres vivants dont nous faisons partie.

Si nous avions tous en tête cet apport existentiel de l'énergie sous toutes ses formes, nous passerions peut-être moins de temps à la gaspiller assis outrageusement dans nos bagnoles. Si nous reconnaissions à la nature tout ce qu'elle permet à l'humain d'accomplir, et en premier lieu de vivre, nous aurions peut-être une autre attitude fasse aux ressources que nous arrachons en son sein maternel.
En-ai je assez dit pour vous amener à réfléchir sur un point qui bouscule les pensées dogmatiques dans lesquelles notre civilisation s'embourbe, se divise, se bat?

si tout est énergie, lié à l'énergie ou repose sur une transmission d'énergie, nous provenons et nous sommes quelque part cette énergie. Il se pourrait alors que ce soit l'unique élément que nous avons tous en commun, êtres vivants ou non, êtres humains et animaux, noirs et blancs, pauvres et riches.
Et si nous étions tous issus de l'énergie et de sa forme la plus exacerbée qu'est la lumière? Et si nous ne faisions qu'un avec tout ce qui nous entoure? si nous n'étions qu'un élément d'un tout plutôt que de nous considérer comme l'éspèce élue qui peut jouir de tout ce qui l'entoure.

Il n'est pas toujours nécessaire d'être dans le noir pour avoir besoin d'éclaircissements....

la fin d'un monde, mais pas la fin du Monde

Autrement... mieux que pire!

Comme il en va d'un balancier lancé sur l'échelle du temps, les espèces vivantes au rang desquelles l'humanité, se développent impertubablement depuis l'apparition de la première cellule il y a je crois quelques 16,4 millions d'années. Un grand bond avant vers l'inconnu, puis un grand arrière, un pas en avant, un en arrière, inéxorablement, irrégulièrement, imprédictiblement.
Serait-on arrivé à une étape de stabilisation de ce balancier du temps? le temps ne va pas s'arreter puisqu'il est une convention humaine. non, les humains vont s'arréter pour faire ensemble le pas en arrière. Trop de travail, trop de marchandises, pas assez de nourriture, trop de matière, pas assez d'esprit, trop d'irrespect de l'environnement, pas assez de reconnaissance de la nature nourricière de la Terre. Si les autres espèces, celle qui restent tout du moins, poursuivent leur développement au rythme de l'évolution naturelle, les humains doivent alors faire face à une nouvelle approche de leur environnement.

En effet, imaginez qu'au lendemain du 21 décembre 2012, la planète se réveille dans un nuage de poussière grise, on ne sait plus où l'on est, de quelles couleurs sont les autres, ni même si on les connait.
Mieux! A peine se souvient-on d'un choc terrible, d'un bruit sourd et d'un éclair luminescent d'une intensité ineffable. Puis plus rien? Le nécessaire instinct de survie et la recherche de ses proches, de son chemin, et de quoi se nourrir ou se déshydrater deviennent d'un coup les besoins élémentaires. Ils ne se sont pas déplacés sur la pyramide des besoins, mais l'Homme vient de faire un bond sur cette échelle, oubliant peut-être pour toujours la futilité du besoin de posséder, de paraître, d'apparaitre, de combattre, de battre.
L'objectif unique aujourd'hui est d'Etre, être en vie, être ensemble, être bien et le plus longtemps possible...enfin!

Ainsi pour un moment, l'Homme mais aussi tous les hommes, se demandent comment ils vont y arriver et pas ce qui est arrivé. Il est trop tard pour se demander ce qui est arrivé, il est tant de faire face. Toute action implique une réaction! en pleine gueule qu'on l'a prise la réaction, il est tant de passer à l'action.

Grand espoir pour tous les altermondialistes, les révolutionnaires et les révoltés silencieux qui dormaient dans le monde d'avant. un autre monde est possible en effet, mais un autre. Pas le même monde, celui d'avant, avec tous ses excès de tout : trop de marchandisation, trop d'entreprises; d'entraves aux libertés individuelles, trop d'asservissements des uns par les autres, trop de tout, trop de rien.
Dès lors, se sont installés une solidarité et un altruisme inédits de mémoire d'Homme.


Bien entendu on ne reviendra jamais à l'age de pierre, l'humain a fortement évolué et ses capacités inscrites dans les codes ADN et dans les consciences demeurent acquises. Il va falloir avancer, pas repartir de zéro. On était aller trop loin, les ambitions avaient débordées, le progrès technique n'en était pas toujours un pour l'humanité, on avait gaspillé les ressources fondamentales à notre survie pour nourrir un insatiable besoin de possession.
Peut-être va-t-il falloir faire un trait pour quelques décennies sur les derniers apports du confort que l'on nommait moderne.

On n'est pas dans l'apocalypse, mais simplement dans une configuration du monde que chacun peut concevoir. Que tout le monde sait possible! Tiens, juste imaginez que l'on ne produise plus ou peu d'électricité, oubliez four, frigidaire, radiateur. Terminés shopping, télévision et salle de sport. Effacés Internet, téléphone, fax, courrier. Tout est à repenser, à reconstruire, à ré-envisager.

Ecouter la nature

Le soudain intérêt des pouvoirs et des publics pour l'environnement doit être interprété comme un indice de la dangerosité du phénomène.
Malgré les actions de groupes de pressions à la vue courte et aux profits lourds (automobile, pétrole, laboratoires médicaux...) les chercheurs et théoriciens du climat ont réussi à faire entendre leur cri! il faut agir avant qu'il ne soit trop tard.
En fait il faut agir parce qu'il est trop tard. Déjà. Il faut agir pour préserver l'humanité d'une disparition quasi totale. Et c'est de la nature que vient le conseil, c'est de la nature que s'élève le tumulte des éléments, c'est désormais de la nature que vient le danger pour les hommes.
La terre est pour l'homme comme le nid d'un oiseau. s'il use les brindilles amassées il met tout l'édifice en péril. mais si le nid vient à céder, l'oiseau sait voler. Si la terre devait subir des changements radicaux, l'Homme pourrait bien s'envoler.

SAvez-vous que par le passé déjà la terre fut secoué par des catastrophes naturelles, fussent-elles galactiques ou terrestres. En 9500 avant JC une pluie d'astéroides aurait ainsi percuté la planète projetant tout l'atmosphère dans une nuée enfumée et irrespirable. C'est certainement la cause de l'extinction des derniers dinausores, mais aussi des premières sociétés humaines. C'est en tout cas de cette époque que date la formation de la croute terrestre qui donne à la Planète bleue cette forme de ballon de football. La Terre tourne bien monsieur Gallilé, mais est-elle bien ronde!!
En 1882, le volcan Krakatoa entrait en éruption au large de l'Indonésie faisant des centaines de morts, mais surtout détruisant toute forme de vie à des milliers de kilomètres à la ronde. Lors de cette explosion cataclysmique l'axe de la Terre a même bougé, modifiant déjà en son temps le rapport de la Planète à sa galaxie et le cours de la vie sur Terre. Pour comparer avec les tentatives malignes de détruire massivement la Planète, la puissance des bombes atomiques larguées par nos amis américains sur nos amis japonais était 2 à 3 fois moins forte. Est-il nécessaire de signaler que l'homme étant loin de maitriser la technicité de Dame Nature, il lui a fallu pour fabriquer son 'pétard' recourir à à l'uranium enrichi, dont les effluves se sont propagées sur toute la planète et y sont toujours actives!

Plus près de nous Le Tsunami de 2006 en Asie du sud-est, l'ouragan Katrina aux USA en 2007 ou les tremblements de terre de Birmanie puis de Chine en 2008 ont fait à eux seuls près de 500 000 morts en seulement quelques heures. Que comptez-vous faire chers puissants va-t-en-guerre pour anéantir l'ennemi qui se joue de vos intimidations? la guerre, l'invasion ou simplement continuer la désinformation massive des populations que vous étiez sensé servir!

Savez-vous vous qui nous gouvernez alors que vous devriez nous guider, savez-vous que lors du terrible raz de marée asiatique, des tribus vivant dans la forêt avaient su elles comment écouter la nature et avaient fui les rivages comme l'ont fait les animaux. Ils sont tous sains et saufs parce qu'ils ne sont pas sous votre influence et celle de vos sociétés de consommations à outrance qui pour seul avenir proposent aux enfants de regarder la télévision, de manger des produits hyper sucrés et surgras, puis de s'endetter pour s'acheter une belle voiture et une maison. Le tout permettant au même Etat de disposer de sujets serviles et dociles qui doivent rembourser leurs dettes et continuer à consommer pour exister.

S'il est sage de penser qu'il est trop tard pour faire machine arrière, il ne s'agit pas ici de faire comme la morale chrétienne et de vous dire vous que nous allons payer car nous avons péché.

Tout au plus pouvons nous arrêter de produire trop, de consommer plus, de construire pour les Hommes en ne détériorant pas davantage le capital de la Nature.

Mais pour les 100 ans qui viennent de s'écouler et encore probablement pendans 30 de plus le mal est fait. Les gaz émis sont dans l'atmosphère et dans les tissus de tous les êtres vivants, les déchets hautements toxiques sont rejetés dans la nature, les forêts ont pratiquement disparues et avec elles une grande partie des espèces végétales et animales. Il va falloir apprendre à vivre autrement car comme la cigale l'Homme a chanté tout l'été des 100 dernières années, détruit d'un coup tout ce que le printemps de l'espèce renfermait de promesse de vie il y a à peine 500 ans de cela.
Il en est ainsi de la surexploitation des ressources naturelles, fossiles des hydrocarbures ou bois forêts, du rejet dans la nature de matières chimiques et polluantes (usines, automobile...), d'une consommation à outrance (agriculture intensive) ou bien encore des modifications de la nature apportées par la main de l'Homme (déforestation, modification des cours des fleuves...)

Le processus est enclenché et personne ne peut dire à la Nature, ok c'est bon maintenant j'arrete alors soit gentille avec les petits hommes qui ont souillé ton sol, ton sous-sol et le reste. Non pas qu'il y ait une nature vengeresse mais simplement à force de moduler le cours de la nature nous découvrons aujourd'hui qu'on à tiré sur la corde... si bien qu'à la fin elle cédera.

Le sort est ainsi jeté pour la fonte des neiges et de la banquise polaires, la montée du niveau des océans, la pollution de l'air et des cours d'eau, la déforestation, la surexploitation des ressources minérales, la disparition massive des espèces, le réchauffement du climat,