Préambule

Le monde d'aujourd'hui voit converger de nombreux indicateurs qui indiquent que l'on touche à une fin. pas la fin du Monde, mais la fin d'un monde.
Celui qui vieux de moins de 300 ans, qui a vu l'humain découvrir, savoir et produire comme jamais. Un monde marchand où la planète n'a été qu'un réservoir de ressources naturelles, matières premières d'une civilisation qui a perdu ses esprits. Une civilisation ou l'esprit à cru prendre le dessus sur la matière.

Durant cette ère les êtres humains, et surtout ceux des pays que l'on appelle 'développés' ont vécu dans l'illusion, dans l'ignorance devrais-je dire, qu'ils étaient les premiers êtres depuis des milliers d'années à maîtriser les sciences, les techniques et les règles d'une organisation sociale.
Dans l'illusion qu'ils inventaient le monde de demain, alors qu'ils ne faisaient que détruire un à un les héritages des peuples et des civilisations du passé.
Dans l'ignorance des conséquences de la surexploitation des richesses de cette Terre qui avait été leur mère.
Dans l'ignorance de l'effet soporiphique qu'avaient sur eux cette quête permanente d'objets et de divertissements modernes.
Dans l'illusion enfin que l'avoir et la possession surpassaient l'Etre et le partage.

Aux modernes maux que sont ces crises internationales, crises politiques, crises sociales, crises personnelles, crise d'identité ou crise de foi, il est tant d'établir la responsabilité des Hommes, des Puissants qui montent les peuples les uns contre les autres, qui affaiblissent l'humanité pour le compte de quelques uns. Ceux-là même qui ne survivraient pas longtemps sans leurs privilèges, leur confort moderne et les hordes serviles sur lesquelles ils appuient leur réussite à l'aune de leur patrimoine.

Les hommes n'ont eu de cesse de se mesurer, de s'épier, de se combattre pour revendiquer une supériorité des uns sur les autres. après avoir surpassé, exploité et mis à sac les autres espèces vivant sur la planète, l'Homme a voulu surpassé les hommes.

Sauf que si l'on reprend le cours de l'évolution des êtres sur la planète, et de la Terre elle-même, il est oeucuméniquement établi que l'humain est le fruit d'une évolution des espèces - fusse-t-elle le fruit d'un créateur ou d'un seul choc galactique-, que l'humain est composé de minéraux et d'eau, que l'humain provient et vit toute sa vie grâce aux ressources qui proviennent de la Terre.

Depuis qu'il s'est mis en tête de tout optimiser, rationaliser, globaliser, rentabiliser le fruit de toutes ses nouvelles expériences l'humain s'est en fait détacher de sa Terre.
Il vit sur Terre mais n'a plus conscience d'en faire partie. Il n'est plus un avec sa Terre.

Il est question ici de l'avenir de l'Humanité et des questions qu'il est utile de se poser avant que de grands changements ne surviennent.